Ce dimanche 1er novembre avait un avant-goût de messe d’adieu avant un confinement dont la durée reste difficile à déterminer. Ainsi, les messes célébrées ont été suivies avec une attention toute particulière. On a pu le voir dans toute la France. Dans certains cas, il y avait même des représentants des autorités civiles au cours de la célébration, comme à Dreux (Eure-et-Loir).
En raison du contexte également sécuritaire marqué par les tueries commises à l’église de Nice le jeudi 29 octobre dernier, les forces de l’ordre étaient également à proximité des églises.
Dans certaines églises, on a pu noter l’affluence du public qui en sortait, comme cela a pu être le cas à Paris. Les fidèles ont pu voir qu’ils étaient en nombre. On notera aussi un certain intérêt pour le sacrement de pénitence, qui a trop souvent été délaissé.
Enfin, nos frères orientaux célébraient également avec attention la liturgie propre à leurs rites. Ainsi, chez les syriaques catholiques, ce 1er novembre était la fête de la sanctification de l’Église. Durant cette fête, le passage de l’Evnagile de Saint Mathieu relatant les promesses du Christ à l’Apôtre Pierre est lu. De quoi méditer sur le rôle de l’Église dans ces temps troublés aussi bien pour elle que pour le monde entier.