Il semble que les traductions liturgiques se laissent à nouveau inspirer du Saint Esprit. Déjà depuis le premier dimanche de l’Avent nous ne sommes plus soumis à la tentation, mais nous prions Dieu de ne pas entrer dans cette tentation. Nous avons publié un petit dossier pour expliquer les enjeux de ce qui est loin d’être un pinaillage de linguistes.
Et voici qu’à présent nous allons être invités à renouer avec la tradition de l’Eglise au moment du Credo. La question de la consubstantialité du Père et du Fils fut l’objet d’âpres débats des premiers siècles de l’Eglise. Nous vous en ferons la relation dans les mois à venir.
Il semble donc que cette nouvelle traduction, plus fidèle, non pas d’abord au texte latin, mais à la foi des premiers conciles, soit pour bientôt.
Ceux qui étaient à Reims avec Jean-Paul II se souviennent qu’il avait récité en Français le Credo utilisant “consubstantiel”.