Dans un rapport publié le 15 décembre, la commission d’enquête australienne sur la pédophilie recommande notamment l’obligation pour les prêtres de dénoncer les actes pédophiles qui leur sont avoués dans le confessionnal. Pour La Vie, le frère Laurent Lemoine, dominicain, psychanalyste, revient sur cette question du secret de la confession.
Dans son tweet, La Vie tire un passage dans lequel le frère affirme “Le prêtre n’est pas tenu au secret de la confession s’il refuse l’absolution“.
Sur ce point le RP Thomas Michelet, op., apporte un correctif en commentaire
C’est faux. Can. 983 – § 1. Le secret sacramentel est inviolable; c’est pourquoi il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d’une autre manière, et pour quelque cause que ce soit.
Et Monseigneur Maille corrige dans un tweet
J’en doute fortement. (je n’ai pas lu tout l’article, juste cette phrase – celle du tweet de La Vie ndlr) Le secret de la confession porte non seulement sur le contenu mais aussi sur la personne, absolution accordée ou non.