La Communion anglicane est-elle de nouveau au bord de l’implosion? Lors d’une réunion à Canterbury, dans le sud-est de l’Angleterre, les primats de l’Église anglicane ont pris mardi 3 octobre 2017 des mesures contre l’Église épiscopale d’Écosse.
Pendant trois ans, ses membres ne pourront plus ni siéger dans les commissions de la Communion, ni participer aux décisions ayant trait à la doctrine ou la liturgie. Ils ne pourront pas non plus représenter l’Église anglicane dans les assemblées œcuméniques.
Tout comme sa consœur américaine en 2016, l’Église épiscopale d’Écosse paye son choix, en juin dernier, de retirer de sa doctrine la phrase stipulant que le mariage est une union «entre un homme et une femme». Cette décision ouvre la voie à des mariages entre personnes homosexuelles et irrite notamment certaines Églises anglicanes d’Afrique, bien plus conservatrices.
Interrogé sur l’écart entre la position des évêques ougandais et celle des Églises plus “libérales”, le primat de l’Église anglicane Justin Welby a lui-même reconnu qu’elles étaient «inconciliables», dans une interview au magazine GQ