« Le front de guerre nord-est de l’ELN indique que les deux ressortissants néerlandais capturés sont en bonne santé et seront relâchés avec un communiqué » peut-on lire sur le compte des réseaux sociaux du mouvement de guérilla. Selon la note envoyée à Fides par une radio locale, ce qu’il est convenu d’appeler l’ELN (armée de libération nationale NDT) a ainsi admis être responsable de l’enlèvement le 19 juin sur le territoire de la commune d’El Tara, au nord de Santander, de Derk Johannes Bolt, 62 ans, et de Eugenio Ernest Marie Follender, 58 ans.
Un représentant du gouvernement et des membres de l’Eglise catholique ont pris contact avec l’ELN en vue de leur libération, qui pourrait avoir lieu aujourd’hui même.
Le 21 juin, S.Exc. Mgr Luis Augusto Castro Quiroga, Archevêque de Tunja et Président de la Conférence épiscopale de Colombie, avait émis une déclaration à la presse visant à mettre à disposition les membres de l’Eglise dans le cadre d’une médiation concernant cette affaire. Ainsi que l’indique le communiqué de la Conférence épiscopale, « l’ELN est invitée à un cessez-le-feu bilatéral afin de fixer les points de référence sur le chemin menant à la paix ».
Les journalistes enlevés travaillaient pour le programme Spoorloos, qui aide les néerlandais adoptés à retrouver leurs familles biologiques de par le monde
Source Agence Fides