À l’occasion du troisième anniversaire de l’encyclique Laudato Si’, le Pape a réuni à Rome une conférence de haut niveau sur le changement climatique du 5 au 6 juillet. Une forme d’alliance objective entre le Vatican et l’Onu en faveur du multilatéralisme.
« Il y a un réel danger pour que nous laissions aux générations futures seulement des décombres, des déserts et des déchets. » Cet avertissement ne figure pas dans un énième rapport du GIEC, le groupe d’experts scientifiques mis en place par l’Onu en 1988 et déjà auteur de cinq rapports – tous plus inquiétants les uns que les autres – sur la réalité du changement climatique, mais dans la dernière déclaration du pape François. Prononcé le 6 juillet au Vatican dans le cadre d’une conférence sur les trois ans de son encyclique Laudato Si’, sur l’écologie intégrale, ce discours bref (à peine trente minutes) mais très fort, sonne comme une piqûre de rappel pour la communauté internationale. Comme pour réveiller une planète endormie face à la montée des périls climatiques.
Une Cop bis
Dans son discours, le pape fait d’ailleurs autant référence au texte de son encyclique qu’à des résolutions de l’Onu, notamment celle de l’Accord de Paris, obtenu de…