Par Le pape François a approuvé, le 28 mars dernier, plusieurs décrets attestant des vertus héroïques et miracles attribués à cinq figures chrétiennes issues de divers continents et états de vie. Trois d’entre elles seront prochainement canonisées, marquant ainsi l’entrée de leurs noms au panthéon des saints de l’Église catholique.
Parmi eux, Pierre To Rot, premier saint canonisé de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Catéchiste laïc, il fut martyrisé durant la Seconde Guerre mondiale pour avoir défendu la foi chrétienne et le sacrement du mariage contre l’occupation japonaise. Béatifié en 1995 par Jean-Paul II, sa réputation de sainteté s’est largement diffusée dans le Pacifique.
Deuxième figure emblématique : Ignace Maloyan, archevêque arménien tué en 1915 lors des persécutions ottomanes contre les chrétiens. Né en Turquie en 1869, ordonné au Liban, il était reconnu pour sa profondeur spirituelle. Refusant de renier sa foi, il fut exécuté avec plusieurs fidèles.
Du côté de l’Amérique latine, María Carmen Rendíles Martínez deviendra la première sainte vénézuélienne. Née à Caracas en 1903, elle fonda une congrégation religieuse locale et consacra sa vie à l’éducation et à l’adoration eucharistique. Un miracle de guérison attribué à son intercession a été reconnu par le Vatican.
Deux autres figures rejoignent les rangs des futurs bienheureux et vénérables. Le père italien Carmelo De Palma sera béatifié, tandis que le missionnaire brésilien José Antônio de Maria Ibiapina a été déclaré “vénérable”, première étape vers une éventuelle canonisation.
Ces parcours, unis par leur amour sacrificiel du Christ, illustrent la diversité des vocations saintes dans l’Église. Les dates des cérémonies de canonisation seront fixées prochainement lors d’un consistoire.
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