Le 5 décembre 2024, la chute spectaculaire d’Alep, deuxième plus grande ville de Syrie, aux mains du groupe islamiste Tahrir al-Sham, a provoqué des réactions vives chez les chefs religieux chrétiens.
Les responsables des églises syriaque-orthodoxe, grecque-orthodoxe et catholique ont unanimement lancé un appel à la prière face à cette situation critique. Pour l’heure, aucune fuite de dirigeants chrétiens n’a été signalée. Père Bahjat Karakach, un frère franciscain présent sur place, a confié : « L’Église ne sait pas plus que le peuple ce qui va se passer. La décision de rester ou de quitter Alep est une décision personnelle, que personne ne peut prendre à la place d’un autre. Nous, les frères, avons choisi de rester et d’attendre de voir comment les choses évolueront. »
La situation reste incertaine dans cette ville martyrisée par des années de conflit, et le sort des communautés chrétiennes demeure préoccupant. Face à l’inconnu, la solidarité et la foi sont les seuls piliers sur lesquels s’appuient les responsables religieux pour soutenir leurs fidèles.