Suite au vote de la loi dépénalisant l’avortement au Chili fin août (cf. Le Chili dépénalise l’avortement dans certains cas), la Cour constitutionnelle a étendu l’objection de conscience aux institutions. Cette clause, qui n’était à l’origine prévue que pour les médecins, a été ensuite élargie à l’ensemble de l’équipe médicale (cf. IVG au Chili : L’équipe médicale pourra bénéficier d’un droit à l’objection de conscience).
Les institutions liées à l’université catholique transfèreront les femmes qui se présenteraient pour un avortement à un établissement qui les pratique. Par ailleurs, un registre est prévu pour « consigner la liste des médecins objecteurs ».
« L’équilibre reste précaire », en particulier pour ce qui concerne le financement public de ces institutions liées à l’université catholique. Car en contrepartie des fonds versés, les établissements doivent « s’insérer dans le système de l’équilibre des droits avec ses nécessaires concessions à l’esprit du temps ».