Le 29 juin 2018, le Père Firmin Gabaoua, vicaire général du diocèse de Bambari (Centrafrique), a été tué. Il est le troisième prêtre tué depuis le début de l’année, ce qui traduit une situation inquiétante et fragile dans un pays déchiré par des affrontements. Selon le site Vatican News, il aurait reçu « une balle à bout portant dans l’abdomen vers 19h00 vendredi, avant de succomber à ses blessures, alors qu’il était à table pour dîner à l’archevêché de Bambari, en compagnie de confrères ».
Dans un communiqué daté du 30 juin 2018, la Conférence des Évêques de Centrafrique (la CECA) a exprimé son « amertume ». Condamnant « fermement les tueries successives des prêtres qui s’observent ces derniers temps », l’épiscopat centrafricain s’est adressé aux autorités du pays: « Nous interpellons vivement le Gouvernement et la Minusca à coordonner leurs actions pour que les auteurs de ces assassinats soient arrêtés et traduits devant la justice. »
Les évêques posent enfin une question: « à qui profitent donc toutes ces violences contre l’Église Catholique de Centrafrique? » Mais surtout, ils appellent les chrétiens « à rester calme et dans la prière pour ne pas tomber dans le piège de ceux qui veulent montrer que chrétiens et musulmans ne peuvent plus vivre ensemble afin de partitionner la nation centrafricaine ».
Source Site de l’Aide à l’Église en détresse (AED)