« La mort violente du Père Joao Paulo Nolli a bouleversé le peuple de Dieu du Diocèse et de l’ensemble de la ville de Rondonopolis. De nombreuses personnes se sont demandées pourquoi cela était-il arrivé. Quelle est la signification de cet acte, si tout ceci avait un sens et si une réponse existait.
Après des jours de prière et de méditation de la Parole de Dieu, nous avons compris qu’une réponse sera toujours partielle et possible seulement en partant de notre foi. Par suite, nous demandons aux catholiques et à tous les hommes de bonnes volonté de se maintenir fermes dans la foi, de défendre les valeurs, en proposant la culture de la paix et de la concorde ».
Mgr Juventino Kestering, évêque de Rondonopolis-Guiratinga
Des informations recueillies par Fides, il ressort que la police avait demandé à la presse de faire silence sur les faits après le signalement de la disparition du prêtre, le 8 octobre, et la découverte de son corps le Dimanche suivant, corps qui portait des signes évidents de violence homicide. La police a arrêté les présumés auteurs du meurtre alors qu’ils cherchaient à vendre des objets appartenant au prêtre et ceux-ci ont confessé le vol s’étant achevé en homicide. Les trois jeunes toxicomanes de 17 ans, que le Père Joao Paulo Nolli, 35 ans, avait accepté de transporté dans sa voiture sur une route de périphérie, lui ont dérobé son portefeuilles, sa voiture et son téléphone portable, mais la police enquête encore concernant le mobile de l’homicide.
Il faut rendre grâce à Dieu, continue la note de l’Evêque, pour l’action du Père Nolli au sein de sa Paroisse, de la ville, du Diocèse. Il rassemblait plus de 5.000 personnes aux Messes qu’il célébrait. En outre, il animait un programme radiotélévisé intitulé « Dieu prend soin de moi ».
« Nous continuerons à faire ce qu’a fait le Père Nolli : proclamer l’Evangile de Jésus Christ et être Ses témoins, défendre la vie, porter la paix et la fraternité. Changer ce monde violent, injuste, en une dimension plus humaine, en harmonie et permettant une coexistence fraternelle » conclut Mgr Juventino Kestering.
Source Agence Fides