Le lobby de la GPA se réfère toujours, comme à un modèle à suivre, à la manière dont la maternité de substitution est organisée aux Etats-Unis (dans les Etats où elle est légale).
Les mères porteuses américaines – dit le lobby – sont des femmes généreuses, altruistes, de la classe moyenne, qui aiment être enceintes et se sentent valorisées d’être mères porteuses.
La réglementation en vigueur les protège, elles aussi, tout comme elle protège les personnes qui commandent les enfants.
Bref, tout va bien, aux Etats-Unis!
Le film « Breeders : A Subclass of Women? » donne la parole à des mères porteuses américaines que l’industrie de l’humain veut faire ignorer.
Des mères porteuses bafouées, méprisées, exploitées, parfois par les membres de leur famille à qui elles pensaient rendre service.
Des mères porteuses qui regrettent de s’être séparées des enfants mis au monde par GPA.
Leur parole est rare et elle gagne à être connue.