La Conférence épiscopale de Bolivie (CEB) a demandé à ce que les élections judiciaires qui se tiendront le 22 octobre « ne soient pas manipulées politiquement » et ce par le biais d’un bref message de son Secrétaire général, le Père José Fuentes, s’adressant à la société civile et au gouvernement bolivien. Ce sera la deuxième fois dans l’histoire de la Bolivie qu’auront lieu ces élections au travers desquelles sont élues les plus hautes autorités de la Cour suprême, du Conseil de la Magistrature, du Tribunal agro-environnemental et de la Cour constitutionnelle plurinationale, les premières élections s’étant tenues le 16 octobre 2011.
Dans le cadre de la première expérience de 2011, la CEB avait mis en garde contre une série d’erreurs au sein du processus électoral mais que ses observations n’avaient jamais été écoutées. A cette occasion, la majorité vota un bulletin blanc. « Au sein d’un Etat démocratique, la justice doit être indépendante. Chaque élément qui collabore avec ce type de justice est bienvenu parce qu’ainsi notre démocratie sera plus saine » a déclaré le Secrétaire général de la CEB.