Avec « 18 centres de PMA » et « 16 banques d’ovocytes et de sperme », la Belgique s’impose comme un « pionnier » du domaine de la procréation médicalement assistée. La loi belge en la matière « peut être qualifiée de libérale puisqu’à part quelques prescriptions relatives à l’âge des femmes impliquées dans l’acte de PMA et la prohibition de certaines pratiques eugénistes (articles 23, 52, 67), le législateur s’est refusé à poser des conditions strictes d’accès ». Avec l’Espagne, c’est « le pays le plus visité en Europe pour recevoir un traitement de PMA ».
En 2014, « 33 790 cycles de PMA ont été entrepris, ce qui a conduit à 5 774 naissances », soit « 4,6% du total des naissances » du pays. Une proportion importante comparée aux Etats Unis où le nombre de FIV[1] en 2015 représentait « 1,7% du nombre total des naissances, soit 67 818 nourrissons ». Mais inférieure au Japon où 5% des naissances sont issues de ces techniques.
Sur 151 899 ovules collectés en 2014 par les centres de PMA, « seulement 56% deviendront des embryons », des embryons humains considérés « dès l’instant de la fécondation » au « stade du zygote ». Sur « ces 85 097 embryons, 15% d’entre eux seront transférés, 16% seront congelés, et 69% détruits, soit 39 411 embryons détruits », pour les « 18 012 cycles étudiés ».
Pour la seule année 2013, le coût assumé par la sécurité sociale pour ces PMA serait de « 72 969 000 euros ».
De 1978, « année de naissance du premier bébé né par fécondation in vitro » à ce jour, « 5,4 millions » d’enfants sont nés par PMA « dans le monde » moyennant des techniques qui ont beaucoup évolué. Dans les seules frontières de l’Europe, en 2014, « 707 171 cycles ont été entrepris ». Ils ont donné lieu à « 146 232 naissances ».
[1] Fécondation In Vitro, technique de PMA.