#Balancetonporc. Le coup de gueule de Charlotte d’Ornellas

#Balancetonporc. Le coup de gueule de Charlotte d’Ornellas

La vague de témoignages sur de possibles agressions sexuelles via le hashtage #Balancetonporc fait réagir de nombreuses personnalités.
Parmi ces réactions, celle de Charlotte d’Ornellas, journaliste et chroniqueuse sur CNews, interpelle.

Un double discours schizophrénique ?

Sur Facebook, elle a décidé de pousser un gros coup de gueule contre ce qu’elle perçoit comme un contre-discours étonnant.
D’un côté, dit-elle, des témoignages tendent à mettre sur un même pied: réflexions graveleuses et viols tandis que, de l’autre côté, le monde moderne a fait de la libération sexuelle un pilier essentiel. Sans compter, rappelle la journaliste, la place de la pornographie et son accessibilité.

De quoi faire dire à Charlotte d’Ornellas que la vague de dénonciations en tous genres sur #Balancetonporc tient peut-être, à un degré ou un autre, de la crise de schizophrénie !

Son coup de gueule

Posté sur Facebook, son coup de gueule a été largement apprécié et partagé.
« On vit quand même dans un pays qui se félicite d’un hashtag qui “balance” avec la même gravité un viol, un harcèlement, une main aux fesses ou la réflexion graveleuse d’un collègue…

Pendant qu’on installe – par amour de la culture – une statue sensée représenter une position sexuelle (et pourquoi pas zoophile) appelée “domestikator” (sic),
– que le président de la République se prépare à « fêter mai 68 » et sa libération sexuelle qui n’en finit plus de détruire tous les cadres et les limites dont l’homme a peut-être (peut-être hein) besoin pour ne pas devenir un “porc” dont la seule mesure est la pulsion,
– qu’Hollywood s’applique quotidiennement à mettre en scène toutes les transgressions possibles (de préférence sexuelles, c’est tellement plus fun) en oubliant que le consentement ne peut se donner que par un homme libre et non par un esclave,
– qu’aucun homme politique ne se penche sérieusement sur l’accessibilité de la pornographie qui bousille le regard, le cerveau, l’affectivité et la sexualité d’enfants toujours plus jeunes…

Bref, vous m’appellerez quand on aura fini notre crise de schizophrénie. »

 

Source Breizhinfo

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