Une image qui conduit au Christ : c’est en contemplant les linges abandonnés dans le tombeau vide que Jean l’évangéliste a cru. « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vaine. » écrit quelques années plus tard l’apôtre Paul.
Le mystérieux Linceul de Turin peut-il avoir enveloppé le Christ au tombeau ? Est-ce le visage de Jésus marqué par la souffrance qui s’y est imprimé de manière inexplicable ? On y voit un homme mort, on ne voit pas le Ressuscité. Mais le Linceul n’aurait pas été conservé si le cadavre était resté au tombeau. Et l’analyse du tissu a prouvé qu’il n’y avait aucune trace de putréfaction, aucun arrachement de fibre alors que le sang coagulé y avait adhéré. Alors, où le corps est-il passé ? La foi ne saurait être fondée sur une preuve scientifique. Elle est une adhésion, un acte de pleine liberté. Alors à chacun de s’interroger ! Imaginons que l’homme du Linceul ait ouvert les yeux, une fraction de seconde après l’impression de son image sur le tissu…
Exposition à la collégiale Saint Didier à Avignon
Du 10 au 16 juillet – de 15h30 à 22h30