Il y avait pourtant à l’Assemblée nationale une majorité de députés favorables à la proposition de loi favorable à l’euthanasie et même l’adoption de l’article 1er prévoyant une « assistance médicalisée active à mourir » pour toute personne majeure atteinte d’affection « grave et incurable ». Pourtant, c’est à cause du manque de temps alloué à la discussion que la proposition de loi ouvrant « une fin de vie libre et choisie » n’a pu être adopté. En effet, un grand nombre d’amendements avaient été déposés par les députés opposés à la proposition de loi, ce qui a donc rendu impossible l’adoption du texte peu avant minuit. Pour sa part, le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran a affirmé qu’il n’était « pas convaincu qu’il faille ouvrir aujourd’hui ce débat d’envergure ». Pour le ministre, « le débat mérite d’avoir lieu, ça ne fait aucun doute », même s’il estime qu’il a aussi « besoin de temps ». Ce texte avait été adopté à l’Assemblée nationale en commission des Affaires sociales.
En Colombie, un texte autorisant l’euthanasie a été rejeté à deux voix près.