Du 3 au 8 novembre 2017, les évêques de France se retrouvent à Lourdes, comme chaque année , pour une session de travail et de réflexion commune.
Voici les thèmes importants de l’assemblée plénière :
- la Ratio fundamentalis institutionis sacerdotalis
- Le Synode des évêques sur les jeunes, la foi et le discernement vocationel.
- L’évolution des structures de la CEF…
- Les chrétiens d’Orient avec Mgr Mirkis, archevêque de l’Église catholique chaldéenne à Kirkouk, et Mgr Gollnish
L’évolution des structures avait été annoncée par le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, lors de la précédente assemblée des évêques au printemps dernier.
« Les réalités de la société et de l’Église ont évolué. Il est devenu nécessaire de faire le point sur nos fonctionnements, sur des besoins nouveaux et des réalités qui s’estompent. Nos moyens ne sont pas infinis. Des choix s’imposent ».
Un audit a été réalisé par un cabinet de conseil en gouvernance. Ses conclusions seront présentées dimanche 5 novembre. La viabilité de l’organisation actuelle de la Conférence épiscopale, trop coûteuse en énergie et en moyens humains, avec ses dix-huit conseils et commissions, est sur la table… Ces structures méritent d’être remises totalement à plat.
« On a du mal à trouver des gens pour certains postes : le fait qu’il manque un secrétaire général adjoint depuis plusieurs mois est tout de même un signe ».
Le poste de secrétaire général adjoint de la CEF est toujours vacant depuis que Mgr Antoine de Romanet, qui devait l’occuper, a été nommé entre-temps évêque aux armées.
Les séminaires est l’autre grand sujet avec 4 séances consacrées à la nouvelle Ratio fundamentalis, le texte sur la formation des futurs prêtres publié par le Vatican en décembre 2016. Les évêques recevront notamment Mgr Patrón Wong, secrétaire chargé des séminaires à la Congrégation pour le clergé. Certains estiment que pour la petite centaine d’ordinations annuelles, la conservation d’une trentaine de séminaires est beaucoup trop important… car il faut autant d’équipes de formation. C’est oublier que c’est l’offre qui crée la demande et qu’en fermant des séminaires il y aura encore moins de séminaristes…