Par Au mois de décembre 2024, Monseigneur Sergio Fenoy, archevêque de la province argentine de Santa Fe, déclarait que le paragraphe constitutionnel qui stipulait la chose suivante : “la religion de la province est catholique, apostolique et romaine, à laquelle elle accordera sa protection la plus déterminée, sans préjudice de la liberté religieuse dont jouissent ses habitants”, n’était pas admissible, dépassé et plus du tout en phase depuis le Concile Vatican II. L’archevêque aspire à une coopération entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel, et en conclut donc que la province ne peut pas être officiellement catholique. Il demande la “reconnaissance de l’Eglise dans la pluralité, sans privilèges”.
Face à cette controverse, le parti Unidos par cambio Santa Fe a fait front. Ainsi, la semaine dernière, le Sénat de Santa Fe a approuvé la réforme constitutionnelle qui préserve la religion catholique comme religion officielle de la province.
