Le Cambodge envisage d’interdire la « GPA commerciale », suivant l’exemple de la Thaïlande, du Népal, et de l’Inde. Le ministre de la justice a réuni la semaine dernière des membres du gouvernement, des organisations non gouvernementales et des experts juridiques pour mener à bien ce projet. Elle craint que les femmes cambodgiennes vulnérables soient exploitées par des organismes sans scrupules, qui proposent leurs services aux étrangers pour 20 000 à 50 000 dollars. Une quarantaine d’agences opèrent dans ce pays, et ont vu leur activité augmenter suite aux restrictions imposées par le Népal et la Thaïlande. Un rapport devrait être présenté au gouvernement d’ici peu, pour « présenter les avantages et inconvénients de la maternité de substitution ».