Le père Paul Tatu, 45 ans, missionnaire originaire du Lesotho, a été assassiné le samedi 27 avril dernier. Le prêtre avait été contraint de monter dans une voiture pour être ensuite abattu. Cet assassinat a été condamné par l’épiscopat d’Afrique australe. C’est «un exemple affligeant de la détérioration de la sécurité et de la moralité dans le pays», a ainsi affirmé Mgr Sithembele Sipuka, évêque d’Umtata et président de la Conférence épiscopale des évêques d’Afrique Australe (SABC). Il a présenté ses condoléances aux proches du père Tatu et à sa congrégation, la Congrégation des sacrés stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ, appelée plus communément les pères stigmates.

Pour le père Gianni Piccolboni, 76 ans, supérieur provincial des pères stigmates, «la dynamique des faits n’est pas encore bien connue», mais on sait que «le père Paul s’est trouvé accidentellement témoin d’un féminicide». Le meurtrier aurait poussé le père stigmate «à monter dans une voiture, où il a été abattu d’une balle dans la nuque pour éliminer son témoignage». «Nous prions pour lui et pour les missionnaires stigmates éprouvés par une si grande douleur», a-t-il également indiqué.