Par Il s’est exprimé sur la question du rapprochement entre Rome et Pékin. Connu pour avoir écrit sur Jean-Paul II et Benoît XVI, mais assez critique à l’égard de l’actuel pontificat, George Weigel estime que la démarche vis-à-vis du pouvoir chinois aurait été impossible sous les pontificats précédents, et ce malgré quelques similitudes. Il va jusqu’à juger la stratégie du pape François “anachronique”. George Weigel voit même dans cet accord sino-romain un retour à “l’approche conciliante” pratiquée par le cardinal Casaroli. Ce serait ainsi un retour à peine voilé à l’Ostpolitik menée sous le pontificat de Paul VI.
Jean-Paul II et son successeur, Benoît XVI, auraient pu obtenir l’accord proposé aujourd’hui par Pékin, ou quelque chose de très semblable. Les deux ont refusé, parce qu’ils savaient que cela ne constituerait en rien un pas vers une plus grande liberté pour l’Église catholique en Chine, mais plutôt vers un plus grand asservissement des catholiques au régime communiste chinois, une trahison des catholiques persécutés sur tout le territoire de la République populaire de Chine et un obstacle à une future démarche d’évangélisation en Chine.
Cette opinion peut se discuter, mais la contribution est intéressante.
Source Slate.fr
