Vous êtes médecin, biologiste, chercheur, sage-femme, infirmier(e), gynécologue, pharmacien ou vous vous préparez à exercer l’un de ces métiers ? Vous vous interrogez sur la valeur de la vie humaine vulnérable ? Vous anticipez des pressions dont vous pourriez être victimes pour vous inciter à pratiquer des actes contraires à l’éthique biomédicale ?
La fondation Jérôme Lejeune vous propose une Master Class « Science et Ethique, des fondements à la pratique », lancée à la rentrée universitaire 2017.
Les évolutions technologiques bouleversent les personnels de santé, mais aussi le champ professionnel des juristes et des philosophes, à qui est également proposé ce cycle de formation exigeant.
Les enseignements sont dispensés par des professeurs de philosophie, des experts du droit et des praticiens de la santé. Ils apportent des repères anthropologiques et scientifiques pour discerner sereinement les évolutions technologiques et sociétales impactant la pratique médicale, le rapport au patient, et l’ensemble de la société.
Les cours théoriques proposent une réflexion sur la dignité humaine, le corps, l’humain et la personne, l’acte moral, les fondements de la bioéthique. De nombreux thèmes sont abordés lors des modules pratiques : PMA, eugénisme, recherche sur l’embryon, euthanasie, etc., mais aussi l’essentiel de l’actualité scientifique et éthique telle que CrisprCas9, la thérapie germinale, les critères de la mort, la chimie synthétique ou encore le transhumanisme.
En pratique
- Dates : du 3 octobre 2017 au 24 avril 2018
- 54H de cours – 3 mardis soir/mois (20H-22H) + 2 samedis /semestre (9h-17h)
- Coût : 75 euros (tarif préférentiel pour les étudiants, sur demande)
- Lieu : à la fondation Jérôme Lejeune (37 rue des Volontaires 75015 Paris) ou sur Internet
- Certification possible
- Pour s’inscrire et s’informer :centrebioé[email protected]
Aude Dugast, responsable de la Master Class, explique ce qui a conduit la fondation Jérôme Lejeune à lancer cette formation : « Elle est le fruit de plusieurs années de réflexion et de plusieurs constats. Dans les années 90, le professeur Jérôme Lejeune observait l’effondrement moral d’une partie de la médecine, et jugeait nécessaire pour remédier à ce mouvement, la création d’un réseau de médecins et chercheurs, excellents professionnels et grands serviteurs de la vie. Aujourd’hui, nous constatons par ailleurs que beaucoup de patients n’ont plus confiance dans le corps médical. Enfin des praticiens interrogent régulièrement la fondation Jérôme Lejeune : soucieux de rester fidèles à l’éthique biomédicale hippocratique, ils sont en demande d’éclairages réguliers sur les limites à ne pas franchir et d’arguments pour expliquer leur position. Ils ne veulent plus se contenter de la formation technique des études de médecine, pendant lesquelles la formation éthique est succincte et essentiellement procédurale. »