L’Hospitalité diocésaine Notre-Dame de Lourdes vous invite à fêter ses 70 ans dimanche 8 octobre à Pontmain. Retrouvailles, prière, visite du sanctuaire, déjeuner… Une grande fête s’annonce ! Rendez-vous sur l’esplanade dès 10h et pour la messe de 10h30 présidée par notre évêque.
Ce sera une grande journée de fête et de joie. Messe à 10h30 présidée par Mgr Scherrer, pique-nique puis ateliers l’après-midi avec expositions, vente de photos, conférence, ateliers pour les jeunes. Vêpres à 17h. L’événement est l’occasion ici de faire le point sur un service d’Eglise pas toujours connu, ni reconnu à sa juste valeur et qui va bien au-delà des six jours de service pendant le pèlerinage diocésain à Lourdes. VOici une interviex d’Alain Baty réalisée en décembre dernier par Thierry Dufeu.
Le magnifique parcours de l’Hospitalité mayennaise
Alain Baty est médecin généraliste de profession, président de l’Hospitalité depuis 14 ans. C’est le P. Roger Houillot qui le sollicite en 1991, en l’associant au service des pèlerinages dont s’occupe alors Michel Zochetto. Son passé au sein des scouts d’Avesnières plaidant pour lui, et comme l’Hospitalité recherche des responsables du monde de la santé, Alain Baty devient médecin responsable.
Lourdes : la cité des pauvres
L’Hospitalité diocésaine est devenue une association de fait en 1947, année de sa création officielle, et dispose alors de son propre pèlerinage en acquérant une certaine autonomie vis-à-vis des activités du service national des pèlerinages. En effet, le nombre de pèlerins devenant de plus en plus important, il fallait absolument structurer les moyens de les accueillir. Il était nécessaire que l’on puisse prendre en charge tout cet aspect logistique, ce dont se chargea avec efficacité la toute nouvelle Hospitalité Notre-Dame de Lourdes. Sous son égide, chaque diocèse a institué un service d’hospitaliers. Grâce à ce service, Lourdes est devenue la capitale mondiale des pèlerins pauvres et malades. Fait unique au monde, Lourdes n’est-elle pas aujourd’hui la ville dont ils sont les rois ?
Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens…
Pour le Dr Alain Baty : « le service du frère, ainsi pratiqué, permet d’accréditer dans son ensemble le pèlerinage ». La chose va bien au-delà de toute appartenance confessionnelle, les hospitaliers ne sont pas toujours croyants, certains viennent par goût du contact avec les pauvres et les malades. Il n’empêche que l’organisation a toujours besoin de bras pour permettre aux personnes accueillies de vivre ce temps dans la cité pyrénéenne, le mieux possible. L’occasion de redire que la personne alitée ou handicapée apporte beaucoup à celle qui l’accompagne. Elle permet de vivre pleinement une proximité avec ce Dieu qui s’est fait lui-même pauvre. On trouve davantage de joie dans le fait de servir que d’être servi. Comme aime à le dire Alain Baty : « le Dieu que tu sers est plus sûr que le Dieu que tu cherches ».
Thierry Dufeu