Thibaud Collin, Jacques de Guillebon, Laurent Meeschaert, France Andrieux, Frédérick Bigrat membres de l’Avant-Garde (mouvement d’inspiration chrétienne issues de la vague Manif pour tous) ont écrit une Tribune pour expliquer pourquoi ils voteront Marine Le Pen.
La France est un bien trop précieux pour qu’on la sacrifie sur l’autel de nos intérêts immédiats, ou des raisonnements idéologiques préfabriqués. La France réclame aujourd’hui que nous fassions un choix, pour son avenir. Aujourd’hui, nous votons pour la France, non pour l’assemblée générale d’une start-up, ni pour l’illusoire gouvernement du monde.
Emmanuel Macron est le candidat de la disparition de toutes les frontières : frontières géographiques, frontières nationales, frontières économiques, frontières syndicales, frontières historiques, et bientôt frontières humaines. Le candidat du projet enfantin de toute-puissance, où le souci du réel et de la protection a disparu.
Marine Le Pen est le dernier choix de tous ceux qui croient qu’il y a de ce pays encore quelque chose à conserver
Le monde d’après dans lequel Emmanuel Macron et ses mentors souhaitent nous projeter n’est pas le monde de l’avenir. Car il n’a pas de passé. Car il n’a pas de tradition. Car il n’est pas français. Si la tradition est la démocratie des morts, selon le mot de Chesterton, c’est la démocratie française tout entière qu’il faut convoquer aujourd’hui : choisir la poursuite de ce qu’il y a eu de meilleur parmi nous, ou choisir le rêve séducteur d’une technocratie qui nous administrera seule.
Conserver enfin le propre de l’humain, la vie même, contre les attaques du transhumanisme, du posthumanisme, du « genre », contre les artifices des petits alchimistes du couple, de la famille, contre ceux qui décident des bornes de l’existence.
Nous ne donnons quitus à personne. Mais nous appelons toutes les forces, toutes les personnes qui souhaitent que la France continue, dans son génie, sa grandeur et sa vocation universelle, à soutenir la candidate la plus consciente de ces défis pour que se constitue enfin le rassemblement politique, culturel, intellectuel nécessaire à ce redressement.