Selon un sondage OpinionWay pour les Semaines sociales de France, les Apprentis d’Auteuil et La Croix, l’école doit se limiter à la transmission des savoirs.
Une véritable gifle à la tendance Peillon/Taubira, pour qui il revient à l’école de sortir les enfants des déterminismes familiaux. On dit les parents démissionnaires et c’est souvent vrai du fait du cumul nécessaire des emplois des deux parents. A quoi il faut ajouter la complexité du monde actuel déstructuré qui laisse des parents démunis et bien souvent dans l’impossibilité d’éduquer leurs enfants sous peine de tomber sous le couperet du politiquement correct. Malgré ces difficultés, les parents, dont on confisque parfois l’autorité au profit de chartes pédagogiques, souhaitent rester maîtres de l’éducation de leurs enfants. Ce n’est pas même un lieu où l’on apprend les règles de vie en société. Si 9 % des sondés le pensent à peine 50 % en font une mission éventuellement secondaire.
En revanche, il semble que 92% des personnes interrogées sont satisfaites de l’éducation reçue. Ce qui peut paraître contradictoire, selon les tranches d’âges, dans la mesure où depuis des décennies l’éducation nationale se pose en formateur des consciences des valeurs de la république.
Autre point intéressant de ce sondage, il semble que la différence sexuée ne penche ni en faveur de l’indifférenciation des sexes, ni de l’homme. 53% des français estiment que c’est leur mère qui a eu une véritable influence sur leur éducation contre 22% pour les pères. Autre gifle pour la tendance Vallaud-Belkacem / Rossignol. Non seulement la parité n’est pas respectée, mais elle serait plutôt défavorable aux hommes et traduit bien un apport différent du père et de la mère.
Le commentateur du sondage sur La Croix estime qu’il s’agit d’un tournant historique. Pourtant c’est bien le fondement de l’école libre, dès Charles de Montalembert et surtout, un principe non négociable affirmé à temps et à contre temps par le magistère de l’Eglise catholique.