La COMECE vient de publier une déclaration à l’intention de l’UE et des Etats membres afin de les inviter à avoir une approche intégrale de la pauvreté.
Après un rapide état des lieux qui souhaite mettre en lumière les plus grandes victimes de la pauvreté, viennent 6 recommandations d’ordre plutôt général qui font plutôt figures de grandes postures que de recommandations. Leur caractère vague et générique pourrait donner libre court à de nombreuses interprétations, selon le sens que chacun donne aux mots.
En revanche, les deux dernières recommandations vont, elles, à contre courant de la société actuelle :
5- les familles comme des acteurs clés de la société. Les enfants vivant dans des ménages pauvres sont exposés à des obstacles importants qui limitent leurs possibilités dès la petite enfance. Nous recommandons de garantir l’égalité d’accès à l’éducation et de soutenir les parents isolés ainsi que les familles pauvres et nombreuses. En cas de difficultés, la famille est le premier recours. L’UE se doit donc de lui apporter un soutien plus important, de veiller à son unité et de promouvoir des politiques centrées sur elle.
6- Favoriser le dialogue et la coopération. Nous invitons l’UE à favoriser le dialogue et la coopération avec tous les acteurs concernés. Ce dialogue devrait inclure les Eglises et leurs organisations mais avant tout donner la priorité aux pauvres, « non comme à un problème, mais comme à des personnes qui peuvent devenir sujets et protagonistes d’un avenir nouveau et plus humain pour tous ».